Face aux profondes mutations nos entreprises n’ont de cesse d’évoluer, et de se transformer. Elles doivent répondre à des marchés de plus en plus ouverts à l’international, adapter leurs organisations à des nouvelles technologies et techniques. Quelle que soit leur taille, elles sont toutes concernées, et doivent recruter des profils correspondants à ces évolutions. Les entreprises assurent la compétitivité économique de la France, la création d’emplois, et donc un avenir à nos jeunes.
Et pourtant, l’écart continue de se creuser entre les attentes des jeunes et celles des entreprises. Les jeunes s’orientent vers des formations dont nous savons tous qu’elles ne pourront pas leur permettre de trouver un emploi. Et de leur côté les entreprises n’arrivent pas à recruter les profils dont elles ont besoin. Malgré son dynamisme avec ses 15 à 20 000 embauches par an, le secteur de la chimie souffre lui aussi de ce déficit d’attractivité et peine à recruter des opérateurs.
L’enjeu est pourtant de taille, davantage encore avec les tensions que nous vivons. Il nous faut réussir à réajuster cette demande sociale et les attentes du monde socio-économique. Pour cela, il est primordial de mieux faire connaître l’entreprise, la réalité des métiers et les parcours de formation auprès des jeunes et du monde éducatif. L’apprentissage doit être valorisé comme voie d’excellence, comme tremplin efficace vers le monde professionnel. Il permet de relancer l’ascenseur social en facilitant l’insertion professionnelle des jeunes sur le marché du travail. Nous nous devons d’accompagner ces jeunes, comme ceux qui ont décroché du système éducatif, mais aussi convaincre plus d’entreprises de recruter des alternants.
Le président Geoffroy Roux de Bézieux porte haut et fort la raison d’être du Medef « Agir ensemble pour une croissance responsable ». Nous sommes tous à ses côtés, convaincus que l’entreprise a un rôle majeur à jouer dans les transformations de la société. L’entreprise est le partenaire naturel de l’école et l’ensemble des partenaires au plus près des territoires doivent faciliter le développement des voies professionnelles. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette volonté commune des ministres du Travail, de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur de professionnaliser les formations dans un objectif d’insertion professionnelle. Tous ensemble, nous devons aller encore plus loin : nous avons tous à y gagner pour dynamiser notre pays et redonner confiance à nos forces vives.